Les inachevés de l'été
Cet été n'a pas été une très bonne période pour moi côté lectures... j'ai abandonné trois livres ! Pourtant, en général, je suis tenace. Mais ces trois-là m'ont vraiment lassée, et je n'ai pas pu les terminer.
Le roman Les Chutes de Joyce Carol Oates avait bien commencé. L'histoire de départ me tentait bien : une jeune mariée dont le mari disparaît subitement au petit matin de la nuit de noces. De plus c'est très bien écrit, et décrit, ce que cette jeune femme ressent, qu'elle est totalement perdue, etc. Mais le roman, par la suite, traîne en longueurs... elle fait sa vie, ses enfants aussi, et puis là j'en ai eu marre de lire toute leur vie, ça n'était plus très intéressant à mon goût. Je me forçais à continuer, mais je trouvais toujours quelque chose d'autre à faire que de reprendre le bouquin ! Alors j'ai arrêté aux trois quarts environ.
Vous pouvez lire les avis beaucoup plus enthousiastes de : Loupiote et Choupynette.
J'ai pris "Après le tremblement de terre" d'Haruki Murakami car c'était l'auteur à l'honneur sur le forum des chats, et j'avais envie de le découvrir. Je voulais lire "Kafka sur le rivage", mais je ne l'ai pas trouvé à ma bibliothèque. Alors j'ai choisi celui-là car le quatrième de couverture expliquait que l'auteur décrivait de quelle façon un tremblement de terre pouvait influer sur les vies de différentes personnes, et ça me paraissait intéressant. Sauf que je croyais que c'était un roman, alors qu'à la lecture je me suis aperçue que c'est en réalité un recueil de nouvelles. La première histoire je l'ai trouvée jolie, mais quand ça se termine d'un seul coup on reste un peu sur sa faim. Et puis les suivantes, ça se dégrade petit à petit. Et puis j'ai arrêté, trop lassée.
Il y avait longtemps que j'entendais du bien de William Faulkner. Et pouf, c'est le nouvel Aristochat jusque fin septembre. Alors je me rends à ma chère bibliothèque, qui, comme d'habitude, n'avait pas les titres que je convoitais... Je me rabats donc sur "Le bruit et la fureur", un classique en somme. La première partie du livre est vue par un des personnages qui est handicapé mental. Du coup, on ne comprend pas grand chose, tout est en désordre. Mais je me suis dit que c'était donc normal, et c'est très fort de la part de l'auteur d'avoir réussi à rendre cette impression-là. Mais j'attendais quand même la deuxième partie avec impatience pour me "fatiguer" un peu moins à la lecture et enfin y comprendre quelque chose. La deuxième partie est vue par un autre personnage, mais je n'y comprenais toujours rien, absolument rien. Les phrases sont hachées, mélangées... Mais j'imagine que c'est tout le génie de cet auteur, une écriture hors du commun. Beaucoup y reconnaissent un grand auteur. Ils ont certainement raison, mais ce n'est pas pour moi. J'ai laissé tomber aussi cette lecture...